ll y a encore des jours où je me dis mais je suis complètement dingue! 😅 Car oui je pense que se lancer dans la création d’une marque de vêtements c’est un peu (voir complètement) fou!
Pour ouvrir ce journal Îlet à Malices, je vous propose donc de me présenter et de vous parler de la genèse du projet.
Amoureuse des métiers du textile…
Beaucoup de jeunes ne savent pas ce qu’ils veulent faire plus tard et c’est bien normal… Ce n’était pas vraiment mon cas. J’ai rapidement su que je voulais travailler dans la mode ou en tout cas dans le textile. Mais contrairement à la plupart des ados de mon âge, je ne rêvais pas des podiums, des paillettes etc… J’étais attirée par l’envers du décor : comment on arrive-t-on à hisser et à maintenir une marque au 1er rang des références modes? Comment arrive-t-on à générer l’envie chez les gens de venir dans son magasin? Comment arrive-t-on à savoir combien de produits on met en magasin?
Bref, des questions bien loin des paillettes et des strass… Mais au moins le cadre était posé et je savais où aller ! bac et diplôme d’école de commerce en poche, j’ai donc débuté ma carrière dans le textile.
Après avoir été gestionnaire d’approvisionnement, gestionnaire produits, chef de produits, acheteuse, chef de marché en métropole et à La Réunion, j’ai eu envie de créer ma marque. De laisser s’exprimer une créativité que je pensais inexistante.
Une 2ème grossesse et une envie de changement
Enceinte de ma fille, comme beaucoup de femmes, je me suis remise en question : est ce que ce n’était pas le moment ou jamais de se lancer? Au même moment, je découvrais les fabuleux dessins de Sofisheye : des lignes délicates, des références à La Réunion discrètes et qui vous ramènent à des souvenirs de moments heureux en famille ou entre amis. Et si j’imprimais ces illustrations sur des vêtements?! Mon cerveau était lancé…
Des vêtements 974 différents
Imprimer des dessins sur des tee-shirts? Ok… c’est pas l’idée la plus innovante du siècle je vous l’accorde et je le savais… Non, l’idée était vraiment de proposer quelque chose de différent. De créer des vêtements qui me “ressemblent”, des vêtements “974” mais qu’on pourrait porter tous les jours même pour aller travailler. Et qu’est ce qui fait la différence sur un vêtement dans la plupart des cas? La matière!
Une production de qualité et 100% Océan Indien
Cela aurait été la partie la plus compliquée et la plus longue dans la construction de la marque. J’ai passé un an et demi (Dont une bonne année de COVID avec quasi aucun voyage possible) à trouver LA matière qui rendrait les pièces Îlet à Malices vraiment uniques.
Après maintes recherches j’ai fini par trouver la pepite que je cherchais. Un atelier à taille humaine, à Maurice qui est spécialisé dans le tricot et qui a cru en mon idée : tricoter une maille 100% coton très fine pour s’adapter à notre climat tropical et qui s’adapte autant à des produits enfants qu’à des produits adulte.
L’aventure était officiellement lancée !
